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Marin 60 ans son agresseur 3 ans = vive la justice française

2 Mai 2020 , Rédigé par Arthuro

"C'est l'incompréhension la plus totale": la mère de Marin, tabassé en 2016, choquée par la remise en liberté de son agresseur
 
 
 
Condamnation très légère de Yannis, l’agresseur de Marin
Il y a 18 mois, un certain Yannis avait attaqué traîtreusement un jeune Français prénommé Marin.

Il s’était acharné sur lui à coups de béquille, lui fracassant la tête et le laissant pour mort.
Le jeune Marin a survécu mais souffre de lourdes séquelles physiques et neurologiques.

Le procès vient de se terminer après trois jours, aux assises.
Et, bien que le procureur ait requis 14 ans de prison contre l’agresseur, dénonçant la violence de l’attaque et une quasi tentative d’homicide, Yannis n’a été condamné finalement qu’à 7 ans et demi !
Sous prétexte qu’il avait 17 ans au moment des faits (et un lourd passé judiciaire…).
Cela signifie qu’il fera 3 ans et pourra recommencer à s’en prendre à des Français.

 
 
 
Sur la page "Je soutiens Marin", le jeune homme ou sa famille racontent son combat pour recouvrir la santé. - Capture BFMTV - Page Facebook Je soutiens Marin.
 
 
Sur la page "Je soutiens Marin", le jeune homme ou sa famille racontent son combat pour recouvrir la santé. - Capture BFMTV - Page Facebook Je soutiens Marin. - Capture d'écran BFMTV
 
 
 

Dans un témoignage accordé à BFM Lyon, Audrey Sauvageon estime extrêmement choquant "que quelqu'un qui a pris sept ans et demi pour avoir tenté de tuer quelqu'un d'autre (puisse) sortir à la moitié de la peine".

Elle le décrit comme "profondément choqué, effondré", évoquant "un sentiment de trahison". La mère de Marin, ce jeune lyonnais tabassé en novembre 2016 alors qu'il tentait de s'interposer entre des individus qui s'en prenaient à un couple qui s'embrassait dans la rue, est dominée par "l'incompréhension". Le principal agresseur de son fils, condamné à sept ans et demi de prison, a selon nos informations obtenu une libération conditionnelle. 

 

Si le parquet a fait appel de cette décision, la famille de Marin demeure en état de choc. "Jamais je n'aurais imaginé qu'ils envisagent sérieusement une remise en liberté", explique Audrey Sauvageon dans un entretien accordé à BFM Lyon.

Des séquelles "à vie"

"On estime que quelqu'un qui a pris sept ans et demi pour avoir tenté de tuer quelqu'un d'autre peut sortir à la moitié de la peine. C'est extrêmement choquant (...). J'entends le besoin de réinsertion. Je pense qu'il faut quand même 'payer sa dette à la société'", raconte-t-elle. 

Le jeune homme, violemment frappé à coups de béquille, avait été atteint d'un grave traumatisme crânien et s'était retrouvé onze jours dans le coma, avec pronostic vital engagé. Ces séquelles, "c'est à vie" qu'il en portera le fardeau, souligne sa mère.

Des projets à reconstruire

"Ses projets, il doit essayer de les reconstruire, explique-t-elle. C'est particulièrement difficile, vu ce que son agresseur lui a fait. Il ne peut pas en avoir pour l'instant. Je ne sais pas quand il en aura à nouveau."

En 2016, l'affaire avait ému la France. Depuis, son entourage a créé l'association "La tête haute je soutiens Marin" afin de récolter des dons pour pouvoir financer les longs et très coûteux traitements de Marin. En 2019, le jeune homme de 22 ans a été promu chevalier de la Légion d'honneur pour "services exceptionnels nettement caractérisés".

 

 

À la moitié de sa peine, l’agresseur de Marin pourrait être libéré malgré un mauvais comportement en prison
Photo Facebook (Je soutiens Marin)
 
 

Marin avait été violemment frappé le 11 novembre 2016 à Lyon alors qu’il portait assistance à un couple qui se faisait agresser.

Tabassé violemment, après avoir reçu des coups de béquille sur le crâne, il avait été atteint d’un grave traumatisme crânien et s’était retrouvé onze jours dans le coma avec pronostic vital engagé. Il gardera des séquelles à vie de cette agression.

Son principal agresseur avait alors été condamné à sept ans et demi de prison pour « violences avec usage ou menace d’une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente ». Cependant, après trois ans et demi de prison, il a obtenu une libération conditionnelle du juge d’application des peines.

L’agresseur âgé de 21 maintenant aurait dû être libéré le 5 mai, cependant, le parquet a fait appel de cette décision qui est pour le moment suspendu.

 

« Nous avons appris hier que la demande de remise en liberté de l’agresseur avait été acceptée par le Tribunal. Cette nouvelle a été un cataclysme pour nous. Evacuons quelque chose tout de suite : cela ne sera jamais assez… Le temps que cette personne a passé ou passera en prison ne sera jamais suffisant pour réparer tout le mal qu’il a fait. Mais 3 ans et demi après l’agression de Marin… » explique les parents de Marin sur sa page Facebook de soutien.

Marin, lui, n'a pas d'aménagement de peine. Il la purge et il la purgera toute sa vie sa peine. 

« Depuis plus de 40 mois, nous faisons en sorte de ne pas tomber dans la haine ou dans un discours populiste contre la machine judiciaire. Même si nous nous y préparions, voir que tout juste 24 mois après le procès, l’agresseur de Marin est potentiellement autorisé à recouvrer la liberté nous fait vaciller. » expliquent-t-ils.

« À quelques jours du déconfinement de la population, cet individu va peut-être sortir de prison mais notre confinement à nous sera certainement beaucoup plus long. Nous sommes confinés avec cette souffrance et sommes enfermés avec elle dans la même cellule. Il n’y a aucun appel pour cette condamnation, aucune remise de peine » concluent-ils.

De plus que son agresseur qui est actuellement incarcéré au centre de détention de Roanne dans la Loire a déjà fait l’objet d’une quinzaine de sanctions disciplinaires depuis son incarcération.

 

Ce mercredi, c’est une demande de libération conditionnelle particulière qui a été acceptée par le juge de l’application des peines.

 

 

Elle a été déposée par Me Anne Guillemaut, l’avocate de l’agresseur de Marin Sauvajon, passé à tabac le 11 novembre 2016 à la Part-Dieu après avoir pris la défense d’un couple homosexuel raillé par un groupe de jeunes individus. Victime de coups de béquille sur le crâne, Marin avait passé plusieurs jours dans le coma avant de pouvoir débuter une lourde rééducation. Il garde aujourd'hui des séquelles physiques, neurologiques et psychologiques.

Agé de 17 ans au moment des faits, l’agresseur avait écopé en 2018 d’une condamnation de 7 ans et demi de prison, contre les 14 ans requis par le procureur de la République. A l’époque, le jugement avait choqué la famille de Marin, mais ce dernier n’avait pas souhaité faire appel pour ne pas revivre un procès éprouvant.

Sauf que cette demande de libération conditionnelle acceptée avant même que la moitié de la peine n’ait été effectuée ne passe pas du tout pour les proches du jeune Vénissian. Le parquet a fait appel, ce qui a suspendu temporairement la sortie de prison du détenu, incarcéré depuis son interpellation en 2016.

Interrogée par le Parisien, Audrey Sauvajon, la mère de Marin, craint que son fils ne croise son agresseur un jour à Lyon. "Cest trop tôt pour nous", reconnaît-elle.

 

Lyon. Libération conditionnelle de l'agresseur de Marin acceptée, c'est l'incompréhension pour Audrey Sauvajon
Marin et sa maman lors de son arrivée au 24 colonnes pour le procès de son agresseur (archives 2018) / © France 3 RA
Marin et sa maman lors de son arrivée au 24 colonnes pour le procès de son agresseur (archives 2018) / © France 3 RA

 

L'agresseur de Marin, condamné en 2018, va-t-il retrouver prochainement la liberté ? Condamné à sept ans et demi de prison, il a vu sa demande de libération conditionnelle acceptée mercredi 29 avril. Audrey Sauvajon, la mère de Marin, se dit "dépitée". Le parquet a fait appel de cette décision.
 

Par Dolores Mazzola 


Elle n'est pas en colère mais bouleversée et "dépitée", Audrey Sauvajon, la mère de Marin, ne cache pas son incompréhension après avoir appris la nouvelle le 30 avril. "Quelque chose m'échappe, ce n'est pas possible que quelqu'un fasse la moitié de sa peine, jamais je n'aurais imaginé que cette décision puisse tomber si rapidement!" 
 

Demande de libération acceptée, c'est l'incompréhension!


Pour Marin, dont la vie a été "brisée" et qui conserve encore de lourdes séquelles de son agression en novembre 2016, c'est aussi le choc. Le brillant étudiant en Sciences Politiques de 19 ans avait été violemment frappé à la tête pour avoir défendu un couple qui s'embrassait.
Marin avait notamment reçu plusieurs coups de béquille. Atteint d'un grave traumatisme crânien, le jeune homme s'est retrouvé 11 jours dans le coma, entre la vie et la mort.
L'auteur des faits est un adolescent alors âgé de 17 ans, au passé judiciaire déjà chargé.
Marin aujourd'hui poursuit toujours une rééducation. Il doit vivre avec de lourdes séquelles physiques, neurologiques et psychologiques. 

La nouvelle d'une libération conditionnelle de son agresseur est "difficile à digérer et Marin n'avait pas besoin de ça" confie Audrey Sauvajon qui aurait souhaité que l'agresseur de son fils purge sa peine. 
Malgré l'interdiction faîte à l'agresseur de son fils de s'approcher, Audrey Sauvajon a aussi une grande appréhension. Elle redoute que les chemins de son fils et de son agresseur se croisent à nouveau "Je ne suis pas tranquille pour mon fils, je ne sais pas ce que son agresseur est capable de faire, quel est son état d'esprit !"

Un projet de sortie de prison et "des gages de réinsertion"


En 2018, Yanis avait été condamné à sept ans et demi de prisonpour "violences avec usage ou menace d'une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente".
L'agresseur était mineur au moment des faits, le procès s'est déroulé à huis clos devant la Cour d'assises des mineurs de Lyon. Il est actuellement derrière les barreaux au centre de détention de Roanne, dans la Loire. Parvenu à la moitié de sa peine, le jeune détenu a déposé une demande de libération conditionnelle.
Cette dernière a été acceptée par la justice. La décision est tombée mercredi 29 avril. Selon son avocate, Maître Anne Guillemaut, contactée ce vendredi 1er mai, une première demande avait déjà été déposée en fin d'année dernière et rejetée. 

"Aujourd'hui Yanis a montré des gages de réinsertion devant le juge d'application des peines," explique-t-elle. Le jeune homme, selon elle, a entamé un travail psychologique et addictologie, passé des examens en prison, il a eu "un bon comportement" derrière les barreaux et il a un "projet de sortie".
Elle explique que son client a passé un CAP en électricité en prison. Selon elle "il rassemble toutes les caractéristiques pour bénéficier d'une libération conditionnelle".
Elle précise "qu'il a obtenu plusieurs permissions de sorties qui se sont bien passées! Yanis a le droit comme chacun de bénéficier d'un aménagement de peine". Maître Anne Guillemaut rappelle que son client avait écopé du maximum de la peine encourue lors du procès à Lyon. 

"Il a essayé de tuer Marin parce qu'il était contrarié"


De son côté Audrey Sauvajon, évoquant d'importants risques de récidives formulés par des experts lors du procès, ne cache pas ses doutes. "Je ne suis pas sûre qu'il ne représente plus un danger pour la société".
"Il a essayé de tuer Marin parce qu'il était contrarié! A-t-il seulement compris ce qu'il a fait? Et pourquoi cela se passerait mieux aujourd'hui? Est-ce que la colère ne va pas l'emporter?" 
s'interroge encore la mère du jeune homme,  Elle ne cache pas non plus ses doutes sur la sincérité de ses excuses. "Il n'est pas extrêmement désolé de ce qui s'est passé."

Concernant la réinsertion de l'agresseur de son fils, elle explique simplement: "je n'ai pas de mépris pour ses projets mais je n'y crois pas!" Audrey Sauvajon est loin d'être opposée au principe de réinsertion, "mais ce qui est arrivé à Marin, ce n'est pas quelque chose d'anodin." 
Et Audrey Sauvajon se demande comment son fils va pouvoir "avancer" après cette décision de libération conditionnelle. Elle s'interroge aussi sur le message qui serait envoyé à l'agresseur de son fils "qui pourrait se dire qu'il s'en sort bien mieux que prévu."

Pour l'avocate lyonnaise "même si cela parait étrange pour le grand public, la libération conditionnelle n'est pas une libération sèche. Pendant la durée de la peine, le condamné doit rendre des comptes à la justice. C'est aussi un gage de réinsertion!"  
Cette  libération conditionnelle s'appliquait à partir du 5 mai mais le parquet a fait appel. Le jeune homme devrait être accueilli chez son père. Pour l'heure, pas de date d'audience et l'appel est suspensif, "Yanis reste donc pour l'instant en prison," a indiqué Maître Guillemaut.
 
deni de justice ????
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