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Près de 89 % des personnes interrogées se disent « inquiètes », dont 53 % même « très inquiètes », sur un possible retour des djihadistes français sur le territoire

5 Avril 2019 , Rédigé par Meg

Terrorisme: les services déjouent une attaque qui visait une école
Terrorisme: les services déjouent une attaque qui visait une école

Deux hommes qui comptaient s'en prendre à des classes d'enfants et à un policier ont été interpellés en Seine-et-Marne et à Paris.

Des suspects au profil incertain et des cibles symboliques, une école, un policier, chères à la propagande de Daech. L'un des derniers coups de filet de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) démontre une nouvelle fois le danger du terrorisme «endogène», où les idéaux mortifères de Daech inspirent des terroristes en puissance. Lundi 25 mars, trois jours après l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris pour un projet d'action violente, des policiers de la DGSI ont ainsi interpellé deux individus, en Seine-et-Marne et à Paris. Le premier, principal suspect, né en 1998 comme son complice présumé, était inscrit au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) et suivi par la DGSI. De source proche de l'enquête, aucun projet précis n'a été découvert mais l'homme a conçu et évoqué des projets contre une école ou un policier. Le second individu est soupçonné d'avoir voulu l'aider à réaliser ces attaques. 

Le principal suspect est décrit comme un homme présentant «de très importants troubles psychologiques et une très grande instabilité». Dans le contexte d'alerte terroriste maximale, c'est ce profil instable mais aussi sa détermination affichée de passer à l'acte qui ont justifié une double interpellation rapide. À l'issue de leur garde à vue, les deux hommes ont été déférés et présentés à un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 29 mars. Le parquet de Paris précise qu'ils ont été mis en examen du chef d'«association de malfaiteurs terroriste criminelle» et placés en détention provisoire.

«Zonards du terrorisme»

De source proche du dossier, les deux hommes ne fréquentaient pas la mouvance islamiste radicale. Mais le «cerveau» seine-et-marnais de l'opération aurait été séduit par cette mouvance, ce qui aurait justifié son inscription au FSPRT. Après les «routards du djihad» dans les années 1990, on aurait ainsi affaire à des «zonards du terrorisme», tout aussi redoutables que des djihadistes endurcis. Car les cibles désignées sont, quant à elles, directement puisées dans la propagande de Daech. Une école tout d'abord, la crainte des services antiterroristes depuis des années. Mais un objectif comme un autre pour les islamistes. En 2004, un groupe de combattants tchétchènes avaient pris en otages quelque 1.000 enfants et adultes dans une école de Beslan (Ossétie du Nord), aboutissant à un massacre à l'issue d'une intervention controversée de l'armée russe.

On se souvient, en France, des enfants tués en 2012 par Mohamed Merah devant une école juive de Toulouse. Fin 2015, après les attentats du 13 novembre, l'État islamique s'en prenait à l'école de la République et appelait à tuer «les professeurs qui enseignent la laïcité aux enfants». Des mots qui inspirent les fanatiques. En décembre dernier, à Montargis, un homme de 21 ans a ainsi été condamné pour apologie du terrorisme. Il avait adressé des lettres anonymes à des crèches et des écoles dans lesquelles il menaçait: «Inch Allah, si Dieu le veut, je mourrai en martyr dans votre école, moi soldat, je veux mourir pour la cause d'Allah qui est la cause la plus noble de la terre.»

La seconde cible visée par l'homme interpellé le 25 mars est tout aussi symbolique. Le fait de préparer l'attaque d'un policier rappelle l'attentat perpétré par Larossi Abballa le 13 juin 2016 à Magnanville, dans les Yvelines.

 

 

Retenues avec leurs enfants dans le camp de Roj dans le Kurdistan syrien, deux femmes ont déposé des recours pour contraindre la France à les rapatrier. Un juge des référés du tribunal administratif de Paris va examiner ce mardi cette demande.

Un juge du tribunal administratif de Paris va examiner la demande de deux femmes retenues avec leurs enfants dans le camp de Roj, dans le Kurdistan syrien, rapportent des médias français.

 

Me William Bourdon et Me Vincent Brengarth, qui assurent conjointement la défense des deux femmes, ont déposé deux référés-liberté pour que la justice administrative oblige le ministre des Affaires étrangères à «procéder au rapatriement de ces deux familles afin de faire cesser l'atteinte grave et manifestement illégale au droit de la vie des enfants mineurs détenus», précise l'AFP.

 

«C'est un débat judiciaire sans précédent. C'est la première fois que le ministère des Affaires étrangères va devoir s'expliquer devant un juge de son refus de rapatrier les enfants qui se trouvent en Syrie dans les camps contrôlés par les forces kurdes», ont déclaré à l'AFP Me Bourdon et Me Brengarth.

Chacune de ces femmes ont trois enfants, âgés d'un an et demi à huit ans.

Une pétition a été récemment lancée par des avocats, comédiens et hommes politiques afin de rapatrier «des enfants français détenus au Kurdistan syrien» nés en Syrie ou qui ont été emmenés par leurs parents devenus djihadistes. La pétition compte 2.780 signatures. En novembre dernier, le Président Macron avait déclaré que le retour des familles de terroristes français serait individuellement étudié.

 

 

 

Sept Français sur dix souhaitent que les enfants de djihadistes français restent en Irak et en Syrie

RETOUR  Près de 89 % des personnes interrogées se disent « inquiètes », dont 53 % même « très inquiètes », sur un possible retour des djihadistes français sur le territoire

Manon Aublanc

L’Etat doit-il rapatrier les enfants de djihadistes français ? Pour une majorité de Français, la réponse est non. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro, publié ce vendredi, 67 % des personnes interrogées souhaitent que les enfants de combattants restent en Irak ou en Syrie.

Dans le détail, 88 % des sympathisants du Rassemblement national (RN) interrogés ne souhaitent pas que les enfants de djihadistes français reviennent sur le territoire. Une opinion partagée par 78 % des sympathisants Les Républicains (LR) et 63 % des sympathisants La République en marche (LREM). A l’inverse, 58 % des sympathisants du Parti socialiste et 50 % de ceux de La France insoumise (LFI) voudraient que l’Etat organise le retour en France des enfants de combattants.

Les djihadistes français jugés en Irak, une bonne décision pour la quasi-totalité des Français

Près de 82 % des Français soutiennent la décision d’Emmanuel Macron de laisser l’Irak juger treize djihadistes français, qui risquent donc la peine de mort. Ces treize Français, soupçonnés d’être des combattants de l’organisation Etat islamique (EI) et qui ont été remis par les forces arabo-kurdes de Syrie aux autorités irakiennes « seront jugés selon la loi irakienne », avait annoncé le président irakien, Barham Saleh, à l’issue d’un entretien avec le président français, Emmanuel Macron.

Sur ce point-là, l’annonce du président français semble être approuvée par la quasi-totalité des personnes interrogées, quelle que soit leur tendance politique. Ainsi, 72 % des sympathisants socialistes, 89 % des sympathisants LREM, 90 % de ceux des LR et 89 % des sympathisants du RN soutiennent cette décision. Chez les sympathisants LFI, la tendance est tout de même moins élevée (61 %). Près de 89 % des personnes interrogées se disent « inquiètes », dont 53 % même « très inquiètes », sur un possible retour des djihadistes français sur le territoire. Seules 11 % « assez peu » ou « pas du tout » inquiètes.

 

 

 

Le Maroc refuse d’accueillir les djihadistes belgo-marocains 

Le retour des djihadistes marocains est une réalité à laquelle est confronté le Maroc aussi. C’est l’un des rares pays à favoriser leur retour pour qu’il soit systématiquement traduits en justice.

En revanche, pas question d’accueillir en plus les combattants belgo-marocains. C’est ce qu’affirme le patron marocain de l’antiterrorisme à nos envoyés spéciaux.

L’antiterrorisme marocain est fier de son bilan : 64 cellules ont été démantelées depuis mars 2015. Désormais, c’est ici aussi que l’on gère le rapatriement des djihadistas toujours présents en Syrie ou en Irak. Le Maroc est l’un des rares pays à favoriser ces retours.

Abdelkhalek Khiame : « Ces gens-là, qui sont dans les zones de tension, s’ils ne sont pas récupérés par leurs pays d’origine, un jour ou l’autre, ils vont être dans la nature et ils vont constituer un danger pour d’autres pays ».

A leur retour, ils sont jugés et, généralement, condamnés. En Belgique, on élude la question, mais en février, Théo Franken proposait sa solution : « De nombreux combattants possèdent la double nationalité. J’estime qu’il faut retirer la nationalité belge à ces personnes »

Khiame : « pourquoi voulez-vous qu’on récupère des gens qui sont beaucoup plus belges que marocains parce que la plupart d’entre eux ne sont pas nés ici au Maroc, n’ont pas été élevés ici au Maroc, qui n’ont pas été éduqués ici au Maroc. Ce sont des belges qui sont partis faire le Jihad, c’est un problème interme aux belges, ils n’ont qu’à resoudre ce problème en Belgique ».

Quant au rêve NVA d’une prison belge sur le sol marocain, c’est une aberration, dit-on ici.

Actuellement, quelques 300 revenants sont détenus dans les prisons marocaines. Ils font l’objet d’un programme de déradicalisation mené notamment par les oulemas, c’est-à-dire des théologiens sunnites.

Khiame : « Ce programme était trop bon, il a donné des résultats positifs et on va continuer, bien sûr ».

Et continuer plus que jamais la politique pro-active de lutte contre le terrorisme.

Khiame : « Ce n’est pas le fait d’anéantir cette entité bélliqueuse qui est Daech. Ça veut dire qu’on a mis un terme au fléau du terrorisme, ce n’est pas le cas. Ça devient beaucoup plus dangeureux maitenant ».

En 4 ans, 1071 terroristes présumés ont été arrêtés par cette unité spécialisée

Source : RTL

 

 

 

 

 

 

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